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Météo La poulhan
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Géographie
Lieu Plouhinec - Bretagne - France
Latitude 47.9861049
Longitude -4.4638527
Altitude 6 mètres
Orientation
A savoir
Propriétaire Audierne Info
Caméra HIKVISION
Visiteurs 1 330 683 visites
Spécificité
Format Panoramique 6K 12 Millions de Pixels
Catégorie Mer


Informations

Situé à l’extrême ouest de la Bretagne, dans le département du Finistère, le Cap Sizun s’étire comme une péninsule sauvage entre la baie de Douarnenez au nord et la baie d’Audierne au sud, formant un promontoire battu par les vents et cerné par l’océan Atlantique. Ce territoire au caractère affirmé constitue la pointe sud du Parc Naturel Régional d’Armorique et marque l’une des entrées principales vers la mythique Pointe du Raz, un site classé Grand Site de France.

Le Cap Sizun se distingue par la beauté brute de ses paysages, où les falaises escarpées plongent dans une mer souvent déchaînée, tandis que les landes couvertes de bruyères et d’ajoncs s’étendent à perte de vue. Le contraste saisissant entre les cieux tourmentés, la lumière changeante et la rudesse minérale de la côte donne au lieu une atmosphère quasi mystique, qui a inspiré de nombreux peintres, poètes et photographes.

La Pointe du Raz, emblématique de la région, attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs. Elle offre un panorama spectaculaire sur le Raz de Sein, un passage maritime réputé dangereux, où les courants marins sont parmi les plus puissants d’Europe. Face à elle, l’île de Sein, basse et plate, semble flotter entre ciel et mer, telle une sentinelle avancée dans l’immensité océane. Plus au nord, la Pointe du Van, moins connue mais tout aussi majestueuse, offre des sentiers plus calmes, jalonnés de chapelles, comme celle de Saint-They, accrochée à la falaise.

Le territoire du Cap Sizun comprend également de charmants villages et bourgs, comme Cléden-Cap-Sizun, Plogoff ou encore Esquibien (aujourd’hui rattachée à Audierne), où les maisons traditionnelles en granit racontent l’histoire des siècles passés. Ces communes ont su préserver une architecture authentique, héritée d’un monde rural et maritime autrefois très actif. On y perçoit encore l’écho de la vie des marins pêcheurs, des goémoniers, et des paysans bretons, qui, malgré la rudesse du climat, ont façonné ce pays à la sueur de leur front.

La richesse naturelle du Cap Sizun est également mise en valeur à travers la Réserve ornithologique du Cap Sizun, un site géré par Bretagne Vivante. Ce lieu remarquable, situé à Goulien, accueille de nombreuses espèces d’oiseaux marins nicheurs comme le cormoran huppé, le fulmar boréal ou encore le guillemot de Troïl. Des sentiers aménagés permettent d’observer discrètement la faune, tout en surplombant les falaises vertigineuses, où se mêlent embruns salés et cris d’oiseaux.

Les amateurs de randonnée trouvent leur bonheur le long du GR34, le fameux sentier des douaniers, qui serpente la côte en suivant chaque crique, chaque pointe rocheuse, chaque baie secrète. Ce chemin historique, autrefois emprunté par les douaniers pour surveiller les contrebandiers, offre aujourd’hui aux marcheurs un spectacle de tous les instants : couchers de soleil somptueux, houles spectaculaires, phoques gris, et parfois même des dauphins.

Le port d’Audierne, en contrebas du Cap, marque le début de la remontée vers le continent. Ce petit port de pêche et de plaisance, blotti au fond de l’estuaire du Goyen, conjugue charme et animation. Bordé de maisons colorées, de cafés et de crêperies, il incarne le cœur vivant du Cap Sizun. C’est également d’Audierne que partent les vedettes vers l’île de Sein, véritable perle de l’archipel, célèbre pour son histoire, son peuple résilient, et sa lutte contre les éléments.

Culturellement, le Cap Sizun porte fièrement les couleurs de la Bretagne : musique traditionnelle, festoù-noz, danses bretonnes, usage du breton dans les noms de lieux et dans certaines familles. Les pardons religieux, encore très présents, rythment l’année et témoignent d’une foi enracinée dans la terre et dans la mer. On y célèbre les saints locaux comme Saint-Tugen ou Sainte-Anne, souvent dans des chapelles nichées dans les landes ou au sommet des falaises.

L’économie locale, autrefois tournée essentiellement vers la pêche, l’agriculture et la récolte du goémon, s’est diversifiée au fil des décennies. Aujourd’hui, le tourisme vert joue un rôle majeur dans le dynamisme du territoire, tout en étant étroitement encadré pour préserver l’authenticité du site. Des hébergements éco-responsables, des circuits courts, des produits locaux comme le cidre, les crêpes, les fruits de mer ou les algues alimentaires participent à une dynamique durable et respectueuse de l’environnement.

En somme, le Cap Sizun est un monde à part, un bout du monde breton où le temps semble parfois suspendu. C’est un territoire de mémoire, de légendes et de résistance, où l’homme vit en dialogue constant avec la nature. Chaque pierre, chaque rafale de vent, chaque sentier, chaque cri d’oiseau porte en lui un fragment de l’âme bretonne. Qui foule ses terres ne l’oublie jamais.

Pors Poulhan

À la lisière du Cap Sizun et du Pays Bigouden, Pors Poulhan se niche dans une anse discrète, là où la côte de granit s’adoucit avant de rejoindre les longues plages de sable de la baie d’Audierne. Ce petit port, partagé entre les communes de Plouhinec au nord et Pouldreuzic au sud, marque symboliquement la frontière entre deux identités fortes de la Bretagne : celle du Cap Sizun, rude, minérale et tournée vers les falaises, et celle du Pays Bigouden, plus douce, agricole et littorale.

Pors Poulhan, dont le nom signifie littéralement « port de Poulhan » en breton, est un lieu de rencontre entre terre et mer, entre traditions maritimes et patrimoine culturel. Le port, jadis utilisé par les goémoniers et les pêcheurs côtiers, a conservé tout son cachet authentique. De petites maisons de pêcheurs aux toits d’ardoise bordent le quai, tandis que quelques barques colorées flottent au gré des marées dans la ria paisible.

Ce qui fait la singularité de Pors Poulhan, c’est d’abord sa statue de la Bigoudène, qui se dresse à l’entrée sud du port, perchée sur un promontoire rocheux. Œuvre du sculpteur René Quillivic, cette figure féminine en granit, coiffée de la célèbre haute coiffe bigoudène, regarde vers le nord, symbolisant la séparation géographique et culturelle entre le Cap Sizun et le Pays Bigouden. Elle incarne la fierté des traditions locales, mais aussi un hommage au rôle essentiel des femmes dans la vie rurale et maritime bretonne.

Les alentours de Pors Poulhan sont un véritable écrin naturel. Au nord, un sentier côtier grimpe vers les premières falaises du Cap Sizun, offrant des panoramas spectaculaires sur la baie d’Audierne et l’horizon atlantique. Ce tronçon du GR34, également appelé sentier des douaniers, longe les chaos rocheux, les landes parfumées et les murets de pierres sèches. Au sud, la côte s’adoucit et les falaises laissent place aux plages et aux dunes, que l’on retrouve vers Penhors ou Tréguennec.

La source de la rivière Poulhan, qui traverse une zone humide en contrebas, renforce l’impression de havre de paix. Cette petite ria d’eau douce se mêle aux marées salées, formant un écosystème fragile mais riche, apprécié des oiseaux, des promeneurs et des photographes. Le calme apparent de ce site contraste avec les tempêtes hivernales qui viennent parfois s’abattre sur les jetées et projeter des gerbes d’écume sur les quais.

Outre sa dimension naturelle, Pors Poulhan est aussi un lieu de mémoire, marqué par l’histoire locale et les traditions populaires. Des stèles et plaques commémoratives rappellent les disparus en mer et les résistants de la Seconde Guerre mondiale, notamment en lien avec les réseaux de passage vers l’Angleterre. La mémoire maritime y est vive, portée par les anciens marins, mais aussi par les jeunes générations qui perpétuent les savoir-faire, comme la navigation traditionnelle ou la pêche à pied.

Chaque été, Pors Poulhan s’anime lors de festivités locales, à l’image de la fête maritime ou de petits concerts organisés en plein air sur le port. Musique bretonne, danses, galettes-saucisses et cidre rythment ces moments de convivialité, où touristes et habitants se mêlent avec simplicité. Le site reste toutefois à taille humaine, préservé de l’afflux touristique massif que connaissent d'autres stations balnéaires.

Le charme de Pors Poulhan tient justement à cette authenticité préservée : ici, point de béton ni de marina, mais un port à échelle humaine, une lumière changeante, des embruns iodés, et cette impression délicieuse d’être à la frontière d’un monde, entre deux Bretagnes qui dialoguent et se complètent.

C’est un lieu de passage, de contemplation, un bout de côte où s’arrêter devient un rituel. Qu’on y arrive à pied par le sentier côtier, à vélo par les petites routes de campagne, ou en voiture depuis Audierne ou Pouldreuzic, on y trouve toujours la même chose : une paix profonde, un paysage sincère, une Bretagne éternelle.

Pors Poulhan, modeste mais chargé de sens, est ainsi bien plus qu’un simple port. C’est une charnière culturelle, un miroir de l’âme bretonne, un lieu de beauté et d’histoire que l’on porte longtemps en soi après l’avoir découvert.



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Plouhinec

Présentation

Située entre les falaises du Cap Sizun et les vastes étendues sablonneuses de la baie d’Audierne, la commune de Plouhinec, dans le sud du Finistère, est une terre de contrastes, de traditions et de richesses naturelles. Bordée par l’océan Atlantique à l’ouest et traversée par l’estuaire du Goyen, elle occupe une place stratégique entre les ports d’Audierne et de Pors Poulhan.

Plouhinec, du breton Plou (paroisse) et Hinec (un saint breton aujourd’hui mal identifié), est une commune à l’histoire ancienne, dont les racines remontent bien avant les débuts du christianisme en Bretagne. La présence de nombreux vestiges préhistoriques, dont le tumulus de Pors Poulhan et plusieurs menhirs et dolmens, témoigne d’un peuplement ancien et d’un attachement profond de l’homme à cette terre entre mer et campagne.

Le bourg de Plouhinec s’étale à l’écart de la côte, sur une hauteur douce, et conserve une atmosphère paisible et rurale. On y trouve une belle église paroissiale dédiée à Saint Winoc, édifiée au XVIIIe siècle, dont le clocher typiquement breton domine les alentours. Dans le bourg comme dans les nombreux hameaux disséminés sur la commune — tels que Kersiny, Lescoff, Pors Poulhan ou Kervran — les maisons de granit, les anciens corps de ferme et les petits calvaires racontent un monde agricole encore bien vivant.

Mais c’est bien sûr sa façade maritime qui donne à Plouhinec son caractère unique. Sur plus de 8 kilomètres, le littoral alterne entre falaises rocheuses, criques abritées, plages sauvages et zones humides d’une grande richesse écologique. Au nord, le sentier côtier mène vers les hauteurs de Mesperleuc, d’où l’on embrasse une vue panoramique sur la baie d’Audierne, et par temps clair, jusqu’à l’île de Sein.

À l’ouest, Pors Poulhan marque la frontière naturelle avec le Pays Bigouden, et constitue un point de passage emblématique entre deux identités culturelles de la Bretagne. La statue monumentale de la Bigoudène, tournée vers Plouhinec, illustre cette jonction symbolique entre deux terres fières, aux dialectes et traditions distincts mais liés par l’océan.

Au sud de la commune, on découvre la grande plage de Kersiny, site prisé des baigneurs, des surfeurs et des amateurs de grands espaces. Moins fréquentée que les plages de la côte nord du Finistère, elle offre un cadre préservé, bordé de dunes, où l’on peut marcher des heures sans croiser âme qui vive. Les amateurs de pêche à pied y trouvent aussi leur bonheur lors des grandes marées, dans les zones rocheuses dégagées.

La commune de Plouhinec abrite également une partie de la réserve naturelle du Cap Sizun – Baie d’Audierne, un espace protégé qui préserve une flore typique des milieux dunaires et des oiseaux migrateurs en halte sur les marais littoraux. On y observe, selon les saisons, échasses blanches, chevaliers gambettes, aigrettes ou encore busards des roseaux.

Le port du Guilvinec ou port d’Audierne, tout proche, permet encore aujourd’hui à certains habitants de Plouhinec de vivre au rythme de la mer. Pêche côtière, récolte d’algues, mais aussi activités de nautisme doux (kayak, voile, stand-up paddle) participent au dynamisme économique local.

La vie culturelle de Plouhinec est aussi rythmée par la préservation des traditions bretonnes : festoù-noz, pardons, concerts de musique celtique et spectacles de danses traditionnelles sont encore bien présents dans le calendrier local. Le breton y est enseigné dans certaines écoles, et plusieurs initiatives visent à raviver la langue dans la signalétique et les échanges quotidiens.

L’économie de Plouhinec s’articule entre un pôle rural actif, avec élevages, maraîchage bio, circuits courts, et un accueil touristique mesuré. Gîtes, campings et maisons d’hôtes s’intègrent discrètement dans le paysage, souvent installés dans d’anciennes fermes restaurées. Loin des stations balnéaires surchargées, Plouhinec offre une alternative calme, respectueuse de l’environnement et fidèle à son identité.

Enfin, la commune entretient un lien fort avec la mémoire collective, notamment à travers ses monuments aux morts, ses anciens moulins, ses chemins creux et ses stèles commémoratives. Le souvenir des marins péris en mer, des résistants du Cap Sizun, ou encore des familles rurales ayant façonné le territoire, est partout présent.

Plouhinec (29), par sa situation privilégiée entre terre et mer, entre histoire et nature, entre silence et souffle atlantique, est une invitation à ralentir, à observer, à écouter. Elle offre à ceux qui la traversent ou s’y installent une expérience sincère et enracinée de la Bretagne, loin des artifices, proche de l’essentiel.

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